Session 1998

 

1. L'ACTIVITÉ ÉLECTRIQUE CARDIAQUE

1.1 Délimitation d'une révolution cardiaque (4 points)

1.2 Calcul de la fréquence cardiaque (6 points)

D'après le graphique, une révolution dure (1,6 - 0,6) = 1 seconde
Donc, en 1 minute, ou 60 secondes, le nombre de battements est de 60/1 = 60 battements par minute

1.3 Les différentes ondes de l'ECG (12 points)

P = dépolarisation des oreillettes
complexe QRS = dépolarisation des ventricules
T = repolarisation des ventricules

Remarque : la repolarisation des oreillettes est noyée dans le complexe QRS

1.4 Expériences - observations

1.4.1 Analyse des expériences (10 points)

a) Le coeur isolé continue de battre, il y a donc un automatisme cardiaque, le coeur fonctionne de façon autonome

b) Cet automatisme s'arrête par destruction su tissu nodal ; c'est donc ce tissu nodal qui est responsable de l'automatisme cardiaque

c) Le tissu nodal responsable de la contraction des deux oreillettes est situé dans l'oreillette droite ; les ventricules ont leur propre automatisme, mais plus lent que celui imposé par l'oreillette.

Conclusion : La paroi de l'oreillette droite contient du tissu nodal (le noeud sinusal), responsable du déclenchement de l'automatisme cardiaque et imposant son rythme. En cas de défiscience du noeud sinusal, un tissu nodal situé entre l'oreillette et le ventricule (le noeud septal) peut prendre le relai, mais à un rythme plus lent.

1.4.2 Localiser et légender sur le document 2 (8 points)

- le noeud sinusal : dans l'oreillette droite (entre l'arrivée de la veine cave supérieure et celle de la veine cave inférieure)
- le noeud septal ou auriculo-ventriculaire : entre l'oreillette et le ventricule
- le faisceau de His : le long du septum (cloison de séparation entre les deux ventricules)
- le réseau de Purkinje : le long de la paroi extérieure des ventriculs

2. LE TRANSPORT DES GAZ RESPIRATOIRES

2.1 Document 3 (12 points)

2.2 Nature et sens des échanges gazeux (8 points)

P(O2) dans l'artère pulmonaire est inférieure à P(O2) dans l'air alvéolaire, donc O2 diffuse des poumons vers le sang
P(CO2) dans l'artère pulmonaire est sup érieure à P(CO2) dans l'air alvéolaire, donc CO2 diffuse du sang vers les poumons
Les échanges aboutissent à l'équilibration des pressions poartielles dans les deux compartiments ; dans les veines pulmonaires, les pressions partielles des deux gaz sont devenues égales à celles de ces mêmes gaz dans l'air pulmonaire.

2.3 Tansport du dioxygène par l'hémoglobine.

2.3.1 Fixation de l'oxygène sur l'hémoglobine (8 points)

Hb + 4 O2 = Hb(O2)4

Le dioxygène se fixe sur le fer de l'hème
Le dioxygène peut également être transporté sous forme dissoute dans le plasma, mais il est très peu soluble.

2.3.2 (4 points)

Pourcentage de saturation de l'hémoglobine en oxygène, pour une P(O2)de 14 kPa = 100%
Pourcentage de saturation de l'hémoglobine en oxygène, pour une P(O2) de 5,3 kPa = 70%

2.3.3 (8 points)

Pour P(CO2) de 6,1 kPa :
- Pourcentage de saturation de l'hémoglobine en oxygène, pour une P(O2)de 14 kPa = 100%
- Pourcentage de saturation de l'hémoglobine en oxygène, pour une P(O2) de 5,3 kPa = 55%

Donc la P(CO2) n'a pas d'incidence sur la prise en charge de l'oxygène au niveau des poumons.
Par contre, au niveau des tissus, une augmentation de la P(CO2) diminue l'affinité de l'hémoglobine pour O2 (55% au lieu de 70%). Autrement dit, la prise en charge de CO2 tissulaire par l'hémoglobine facilite la libération du dioxygène et favorise sa livraison aux tissus.