Session 2007

 

1. COMPOSITION DU MILIEU INTÉRIEUR

1.1. Schéma et légende dles résultats obtenus dans chaque tube.

Dans le tube A on observe la sédimentation, dans le tube B la coagulation

1.2. L'hématocrite est le volume des globules pour 100 ml de sang total :

volume globulaire   x   100
volume de sang total

Valeur physiologique chez un homme adulte en bonne santé : 45% (42% chez la femme)

1.3. L'oxalate d'ammonium forme avec les ions calcium un complexe. Les ions calcium, indispensables à la coagulation, sont ainsi indisponibles.

1.4. Les liquides 1 et 2 ont la même composition, sauf pour les protéines. Le liquide 1 en contient 78 g/L, contre seulement 3 g/L pour le liquide 2. Le liquide 1, prélevé dans le tube A est le plasma. Le liquide 2 est le liquide interstitiel, ou lymphe interstitielle.

1.5. La pression osmotique est la plus élevée dans le plasma. C'est la partie de cette pression due aux protéines, ou pression oncotique, qui est plus élevée, vu que les protéines sont en concentration beaucoup plus élevée dans le plasma que dans le liquide interstitiel.
Cette différence de pression oncotique, si elle était le seul facteur intervenant dans les échanges, induirait une diffusion d'eau de la lymphe interstitielle vers le plasma. (du milieu hypotonique vers le milieu hypertonique)

2. LES ÉCHANGES ENTRE LES LIQUIDES DU MILIEU INTÉRIEUR

2.1.

2.2. Calcul de la pression résultante :
Pr = Pression hydrostatique plasmatique - Pression hydrostatique de la lymphe interstitielle - pression oncotique

2.3. 20 litres d'eau sortent chaque jour des capillaires au pôle artériel, et seulement 17 litres d'eau sont ramenés dans les capillaires au pôle veineux. Donc 3 litres d'eau seraient en excès au niveau du liquide interstitiel. Pour maintenir un volume de liquide extracellulaire constant, les vaisseaux lymphatiques doivent donc drainer quotidiennement 3 litres d'eau.

3. LA MISE EN ALERTE DES DÉFENSEURS DU MILIEU INTÉRIEUR

3.1. Noms des éléments désignés par les repères 1 à 6

1 = bactérie
2 = hématie, globule rouge ou érythrocyte
3 = monocyte
4 = polynucléaire ou granulocyte
5 = capillaire sanguin
6 = lymphocyte

Noms des phénomènes A et B

A = margination du polynucléaire
B = diapédèse

3.2. La réaction décrite par le document 2 est la réaction inflammatoire, qui se manifeste par la rougeur, l'oedème, la douleur et la chaleur.

3.3. Les autres leucocytes attirés vers la zone infectée sont les monocytes et les macrophages (monocytes transformés à leur sortie du capillaire et présents dans le milieu intérieur). Ce phénomène d'attraction des leucocytes vers le point d'infection est le chimiotactisme.

4. LA DESTRUCTION DES AGRESSEURS DU MILIEU INTÉRIEUR

4.1.

4.1.1 Le mécanisme cellulaire mis en jeu est la phagocytose.

4.1.2 Ordre chronologique : F - G - D - E

4.1.3 Titres :

F = adhérence de la bactérie à la membrane du polynucléaire
G = ingestion de la bactérie par endocytose (invagination de la membrane du polynucléaire)
D = formation du phagolysosome (fusion du phagosome et des lysosomes de la cellule phagocytaire)
E = rejet des déchets de la digestion par exocytose

4.2.

4.2.1 La figure A du document 4 représente un lymphocyte. C'est une cellule sphérique, possédant un noyau volumineux entouré d'une mince épaisseur de cytoplasme.

4.2.2 La figure B du document 4 représente un plasmocyte. La cellule a un volume plus important, le cytoplasme contient de nombreux organites, essentiellement du réticulum endoplasmique granaire et des mitochondries, ce qui révèle une importante activité de synthèse. En effet, le plasmocyte est spécialisé dans la sécrétion d'Anticorps.

4.3. Un anticorps est une substance présente ou produite dans l'organisme sous l'action d'un antigène, et capable de réagir spécifiquement avec cet antigène. Les anticorps sont des protéines du groupe des globulines. On les appelle des immunoglobulines = Ig.

Le complexe immun est formé par fixation de l'antigène sur l'anticorps spécifique. Ce complexe immun met en route une cascade de réactions qui activent le complément (un ensemble de protéines présentes dans le plasma). Le complément activé se fixe sur la membrane de la cellule à détruire ; il est alors reconnu par les phagocytes, permettant ainsi à ceux-ci d’adhérer à la cellule à détruire. Ce phénomène d'activation de la phagocytose s'appelle l'opsonisation.
Remarque : le complément activé favorise également la réaction inflammatoire et le chimiotactisme.

5. LA PRODUCTION DES PROTÉINES DU COMPLÉMENT

5.1 L'ARNm est synthétisé dans le noyau, par transcription du brin transcrit d'ADN (c'est-à-dire du brin complémentaire au brin d'ADN non transcrit représenté dans le document 5)

...UGU UAU AUA GAA AAC UGC CCC UGA GGC...

5.2 Séquence en acides aminés de la protéine C3 :

Cystéine - Tyrosine - Isoleucine - Acide glutamique - Asparagine - Cystéine - Proline

Le codon suivant, UGA, correspond à un codon STOP, la synthèse est donc interrompue.

5.3 Cette étape est la traduction. Elle est localisée dans le cytoplasme cellulaire, au niveau des ribosomes.