Expérience : | La perfusion d'un animal à jeun par du glucagon à provoque une diminution progressive du taux de glycogène hépatique |
Déduction : | L'action hyperglycémiante de l'insuline est due à l'activation de la glycogénolyse hépatique par cette hormone |
Voir l'action du glucagon sur :
Ajuster la vitesse
|
Remarque 1 :
Les cellules hépatiques sont les seules (avec les cardiomyocytes) à posséder des récepteurs membranaires pour le glucagon.
L'intervention des myocytes et des adipocytes dans l'augmentation de la glycémie est donc indirecte ; la diminution de l'insuline a pour conséquences :
- une glycogénolyse dans les myocytes ; le glucose utilisé par ces cellules est donc produit localement et non puisé dans le sang
- une lipolyse dans les adipocytes ; les acides gras et le glycérol libérés sont utilisés dans les hépatocytes pour la néoglucogenèse.
Remarque 2 :
L'action hyperglycémiante du glucagon est bien inférieure à
l'action hypoglycémiante de l'insuline.
Elle est donc complétée par d'autres hormones :
- les hormones thyroïdiennes T3 et T4
- une hormone corticosurrénalienne : le cortisol
- une hormone médullosurrénalienne : l'adrénaline
- une hormone antéhypophysaire : S.T.H. = hormone de croissance
Par ailleurs, l'hypothalamus contrôle également la glycémie, en cas de jeûne.